Alors que l’usine du groupe Gascogne paraissait condamnée en 2013 à Jarnac, Laurent Charvin l’a rachetée et relancée sous le nom de Lysipack à Merpins
Tout au long de la visite, Laurent Charvin garde un large sourire. Le débonnaire directeur et propriétaire de la société Lysipack aime visiblement ce qu’il fait : « On fonctionne dans l’ esprit start-up tout en restant professionnels. Nos valeurs, c’est d’être les préférés des clients, une référence de productivité sur le marché, tout en restant une boîte aimée de nos collaborateurs ».
Une philosophie payante, car Lysipack s’affirme aujourd’hui comme un acteur mondial de la fabrication d’emballages alimentaires, notamment pour le beurre, qui représente deux tiers de son activité. Ainsi, toutes les mini plaquettes Président de 10 grammes que l’ont trouve dans les restaurants viennent de l’usine de Merpins. D’autres marques, comme Saint-Morêt, Tartare, Mamie Nova ou Alsa font de cette pépite charentaise une référence dans l’univers des produits laitiers. « Et là, on va signer un contrat avec une entreprise de grande distribution américaine, annonce Laurent Charvin. On a été présent sur le marché russe avant l’embargo, et nous sommes toujours bien placés au Moyen-Orient et au Royaume-Uni. »
Une bonne nouvelle qui vient conforter un peu plus Lysipack dans sa stratégie. Car l’entreprise revient de loin. Sa structure initiale a été fondée en 1920 à Jarnac. Elle a ensuite rejoint la branche de l’emballage souple du groupe Gascogne en 1992. Mais en 2013, l’entreprise industrielle landaise songe à s’en séparer. Laurent Charvin fait alors figure d’homme présidentiel. Alors qu’il a occupé depuis 1996 plusieurs postes importants chez Gascogne, il choisit de racheter l’entreprise qu’il avait intégrée en 2008. La région lui accordera un prêt salvateur de 800 000€ alors qu’un plan social paraissait inévitable. Ainsi nait Lysipack. « Je n’ai pas repris la société pour presser le citron et en profiter, mais pour la développer » précise ce PDG de 46 ans.
Pour son premier exercice, la société comptabilise 12 millions de chiffre d’affaires. En avril 2015, elle déménage totalement en banlieue de Cognac, dans la zone industrielle de Merpins, malgré le ralentissement du marché des produits laitiers. Le doublement des effectifs, un temps envisagé tarde à se concrétiser : « Mais on réalise des investissements sur les machines, nuance le président de Lysigroup. Et les résultats attendus pour 2016 sont très prometteurs. On devrait donc arriver à embaucher 20 à 25 personnes. »
Signe d’une certaine confiance en l’avenir, la capacité de production a doublé et le bâtiment original s’est agrandi. « Le site est conçu pour évoluer avec notre croissance », fait remarquer Laurent Charvin. Lysipack ambitionne ainsi, à moyen terme, de réaliser 50 millions de chiffre d’affaires (contre 13 aujourd’hui) et de parvenir à 100 employés.
Tout au long de la visite, Laurent Charvin garde un large sourire. Le débonnaire directeur et propriétaire de la société Lysipack aime visiblement ce qu’il fait : « On fonctionne dans l’ esprit start-up tout en restant professionnels. Nos valeurs, c’est d’être les préférés des clients, une référence de productivité sur le marché, tout en restant une boîte aimée de nos collaborateurs ».
Une philosophie payante, car Lysipack s’affirme aujourd’hui comme un acteur mondial de la fabrication d’emballages alimentaires, notamment pour le beurre, qui représente deux tiers de son activité. Ainsi, toutes les mini plaquettes Président de 10 grammes que l’ont trouve dans les restaurants viennent de l’usine de Merpins. D’autres marques, comme Saint-Morêt, Tartare, Mamie Nova ou Alsa font de cette pépite charentaise une référence dans l’univers des produits laitiers. « Et là, on va signer un contrat avec une entreprise de grande distribution américaine, annonce Laurent Charvin. On a été présent sur le marché russe avant l’embargo, et nous sommes toujours bien placés au Moyen-Orient et au Royaume-Uni. »
Une bonne nouvelle qui vient conforter un peu plus Lysipack dans sa stratégie. Car l’entreprise revient de loin. Sa structure initiale a été fondée en 1920 à Jarnac. Elle a ensuite rejoint la branche de l’emballage souple du groupe Gascogne en 1992. Mais en 2013, l’entreprise industrielle landaise songe à s’en séparer. Laurent Charvin fait alors figure d’homme présidentiel. Alors qu’il a occupé depuis 1996 plusieurs postes importants chez Gascogne, il choisit de racheter l’entreprise qu’il avait intégrée en 2008. La région lui accordera un prêt salvateur de 800 000€ alors qu’un plan social paraissait inévitable. Ainsi nait Lysipack. « Je n’ai pas repris la société pour presser le citron et en profiter, mais pour la développer » précise ce PDG de 46 ans.
Pour son premier exercice, la société comptabilise 12 millions de chiffre d’affaires. En avril 2015, elle déménage totalement en banlieue de Cognac, dans la zone industrielle de Merpins, malgré le ralentissement du marché des produits laitiers. Le doublement des effectifs, un temps envisagé tarde à se concrétiser : « Mais on réalise des investissements sur les machines, nuance le président de Lysigroup. Et les résultats attendus pour 2016 sont très prometteurs. On devrait donc arriver à embaucher 20 à 25 personnes. »
Signe d’une certaine confiance en l’avenir, la capacité de production a doublé et le bâtiment original s’est agrandi. « Le site est conçu pour évoluer avec notre croissance », fait remarquer Laurent Charvin. Lysipack ambitionne ainsi, à moyen terme, de réaliser 50 millions de chiffre d’affaires (contre 13 aujourd’hui) et de parvenir à 100 employés.
Une philosophie payante, car Lysipack s’affirme aujourd’hui comme un acteur mondial de la fabrication d’emballages alimentaires, notamment pour le beurre, qui représente deux tiers de son activité. Ainsi, toutes les mini plaquettes Président de 10 grammes que l’ont trouve dans les restaurants viennent de l’usine de Merpins. D’autres marques, comme Saint-Morêt, Tartare, Mamie Nova ou Alsa font de cette pépite charentaise une référence dans l’univers des produits laitiers. « Et là, on va signer un contrat avec une entreprise de grande distribution américaine, annonce Laurent Charvin. On a été présent sur le marché russe avant l’embargo, et nous sommes toujours bien placés au Moyen-Orient et au Royaume-Uni. »
Une bonne nouvelle qui vient conforter un peu plus Lysipack dans sa stratégie. Car l’entreprise revient de loin. Sa structure initiale a été fondée en 1920 à Jarnac. Elle a ensuite rejoint la branche de l’emballage souple du groupe Gascogne en 1992. Mais en 2013, l’entreprise industrielle landaise songe à s’en séparer. Laurent Charvin fait alors figure d’homme présidentiel. Alors qu’il a occupé depuis 1996 plusieurs postes importants chez Gascogne, il choisit de racheter l’entreprise qu’il avait intégrée en 2008. La région lui accordera un prêt salvateur de 800 000€ alors qu’un plan social paraissait inévitable. Ainsi nait Lysipack. « Je n’ai pas repris la société pour presser le citron et en profiter, mais pour la développer » précise ce PDG de 46 ans.
Pour son premier exercice, la société comptabilise 12 millions de chiffre d’affaires. En avril 2015, elle déménage totalement en banlieue de Cognac, dans la zone industrielle de Merpins, malgré le ralentissement du marché des produits laitiers. Le doublement des effectifs, un temps envisagé tarde à se concrétiser : « Mais on réalise des investissements sur les machines, nuance le président de Lysigroup. Et les résultats attendus pour 2016 sont très prometteurs. On devrait donc arriver à embaucher 20 à 25 personnes. »
Signe d’une certaine confiance en l’avenir, la capacité de production a doublé et le bâtiment original s’est agrandi. « Le site est conçu pour évoluer avec notre croissance », fait remarquer Laurent Charvin. Lysipack ambitionne ainsi, à moyen terme, de réaliser 50 millions de chiffre d’affaires (contre 13 aujourd’hui) et de parvenir à 100 employés.